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Samira Ahmadi Ghotbi

ENTRETIEN

 

Quels sont les bénéfices d’une résidence à Montmartre, à la Cité internationale des arts ?

 
"C'est tout de même rare de pouvoir vivre dans un jardin au milieu de Paris. 
Tu as l'impression de vivre dans la campagne, mais finalement tu n'es pas loin de Beaubourg et d'autres centre d'art parisiens! 

Le site de Montmartre de la Cité internationale des arts est un endroit très calme et agréable pour travailler. 
L'espace offert par la Cité m'a permis de developper ma pratique de performance plus librement. Mais aussi de pouvoir faire des rencontres et échanger avec d'autres artistes, ce qui me permet d'avoir plusieurs interlocuteurs dans mon travail.
"

 

Tu as présenté le 29 mars dernier ta soutenance DSRA et présenté dans la foulée tes travaux dans le cadre de « Bad Girls Do It Well » sur le site du Marais à la Cité, tes retours sur ces deux expériences ?

 

"J'ai eu cette opportunité de passer ma soutenance sous la forme d'une exposition dans la Galerie de la Cité internationale des arts. Le fait de passer cette dernière dans un lieu en dehors de l'Ecole m'a permis d'explorer un nouvel espace, et de l'anticiper en pensant à mes oeuvres. J'ai ainsi travaillé l'espace pour qu'il fasse le lien avec et entre mes pièces. 
 

Pour Bad girls do it well, c'est une expérience de partage et rencontre avec d'autres artistes."

 

 

 

 

BIOGRAPHIE

 

Après avoir étudié la peinture à la Faculté d’Art et d’Architecture de Téhéran, Samira Ahmadi Ghotbi a obtenu son DNSEP à l’École supérieure d’art de Clermont-Métropole.

 

Depuis ses études dans le cadre de la Coopérative de recherche dans la même école, la mémoire est au cœur de son travail. Dans une attention aux détails du passé et du présent, sa recherche prend différentes formes : dessin, peinture, vidéo, écriture, performance. Ces formes déclenchent souvent d’un manque ou d’une impossibilité, et émergent d’un souvenir, d’un reste ou d’un débris.

 

Le travail de Samira Ahmadi Ghotbi oscille entre deux destinations ; l’Iran où elle est née et la France où elle vit. Son travail est pris entre deux histoires, deux cultures et deux langues. Elle mêle et croise ces dualités pour raconter un récit nouveau qui recoupe une histoire personnelle ou globale, des expériences intimes et familiales ou celles d’un pays et d’un peuple.

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