L'artiste Michail Michail Michailov utilise dans ses œuvres différents moyens artistiques tels que le dessin, la performance, la vidéo, la photographie. Dans son approche, il traite de manière ludique son propre "moi" ou "moi" par rapport à son environnement / environnements / situation.
Des questions sur la présence et l'être humain sont posées. Le succès et l'échec, la découverte de soi et le doute de soi, la quête du bonheur, la transcendance des limites sont des sujets récurrents. Ce faisant, il utilise son propre nom et sa propre personnalité comme métaphore de l'existence, du moi et de la poursuite de l'épanouissement de l'individu dans une société globalisée. Il aborde différents phénomènes culturels qui influencent le comportement humain et questionnent une société en quête de perfection.
La série de dessins dust to dust relie plusieurs œuvres de Michail Michailov, qu'il a réalisées sous différentes formes et sur différents supports et qui répondent aux questions importantes de vie et d'existence que l'artiste se pose. Il relie la question de la pureté intérieure - comme condition pour atteindre la perfection - avec le nettoyage extérieur de ses pièces et de son environnement. Ainsi, le nettoyage intérieur et extérieur sont rendus artistiquement.
La série montre la poussière et la saleté comme dans une étude de la nature. Au début, il n'utilisait que les lapins de poussière apparaissant automatiquement dans son studio comme modèle pour ces photos, tandis qu'entre-temps, il transforme graphiquement les taches et les taches de son environnement immédiat comme la salle de bain ou la cuisine.
Le processus de dessin prend presque autant de temps que le développement de la saleté elle-même et devient donc une sorte de contemplation médiatique qui contraste la conscience active de l'artiste avec le développement inconscient de la saleté et des taches. De cette façon, ce phénomène/effet insignifiant et insignifiant prend une toute nouvelle signification. L'inconscient entre dans la conscience, les choses peu susceptibles d'être vues deviennent visibles. Le haut niveau d'effort de dessin, nécessaire à cette reproduction, soulève de manière ludique des questions sur le sens et la valeur de l'homme et de l'art.
Michail Michailov (Bulgarie) est en résidence à la Cité internationale des arts.