Open studio collectif

Lauréats Institut français

Mercredi 12 décembre 2018, à 18h

Cité internationale des arts
partenaires

Les artistes lauréats du programme de résidences de l’Institut français ouvrent les portes de leurs ateliers à la Cité internationale des arts. Venus des quatre coins du monde, ils partageront avec le public leurs travaux en cours et leurs expériences en résidence.


Chen Cohen (Israël), photographie - Atelier n° 8006


Chen Cohen est diplômée de la Musrara School For Photography de Jérusalem. Sa pratique tourne autour de la mort. L’artiste se prépare constamment à cette rencontre, elle crée une archive personnelle qui lui permet de la surmonter en immortalisant ce que la mort ne peut pas prendre. Elle utilise les rituels existants et en invente de nouveaux en se donnant des missions qui préparent son corps et son âme à cette fin inévitable pendant que la caméra joue le rôle de témoin. Ses travaux sont le processus de leur fabrication ; ils prennent leur forme définitive dans l’espace d’exposition : vidéos de performances de longue durée, impressions Xerox et photographies manipulées. Pour cet open studio, elle collabore avec l'artiste en résidence Daniel Horowitz. 


 

Daisuke Kosugi (Norvège/Japon), arts visuels – Atelier n° 8110

Daisuke Kosugi (1984, Tokyo) vit et travaille à Oslo. Son travail a été présenté entre autres au LIAF (Lofoten International Art Festival) en Norvège, à CPH:DOX 2017 à la 11e Biennale de Gwangju, en Corée du Sud et à la Konsthall de Malmö. En 2017, il a été en résidence au Wiels, à Bruxelles.

Il présentera son travail dans le cadre de Satellite 12 au Jeu de Paume à partir d’octobre 2019. Par le biais de la vidéo, de la sculpture, de la performance et du texte, Daisuke Kosugi met au point des scénarios qui illustrent le conflit entre liberté personnelle et système. Il présente dans le cadre de cet open studio un focus sur la scène d'ouverture de Hiroshima mon amour (1959), son scénario original (français) et sa traduction anglaise.
 

 

 

Chico Togni & Kadija de Paula (Brésil/Canada), arts visuels – Atelier n° 8119


Chico Togni & Kadija de Paula sont des artistes activistes. Avec COMMENT VIVRE AVEC MOINS, ils créent des « événements » et des expériences sociales qui se déroulent dans des structures qu'ils construisent à l’aide de matériaux trouvés. Ils remettent ainsi en question la valeur des ressources, du travail et des habitudes sociales. Intéressés par la décroissance comme mouvement politique et économique qui permettrait de continuer à vivre en société, Chico Togni & Kadija de Paula explorent les habitudes, les processus de consommation et de recyclage, ainsi que les notions d’autogestion et d’économie alternative, dans le but d’interroger la façon dont on accumule, échange, partage et jette nos ressources.


Dmitry Bulnygin (Russie), vidéo – Atelier n°8124


Dmitry Bulnygin vit et travaille à Moscou. Il est diplômé de l'Institut d'architecture de Novossibirsk. Il est directeur du International Festival of Extra Short Film (ESF) et a participé en 2010 à l’exposition Paris/Moscou/Photographies inaugurée au Musée d’art moderne de Moscou dans le cadre de la Photobiennale 2010 et présentée également à la Cité internationale des arts.
Il présente une installation vidéo dans laquelle, en utilisant la technologie du mapping, il crée une vue illusoire d’un logement de transit pour les personnes n’ayant pas de domicile fixe.



janet e. dandridge (Etats-Unis), multimedia/artivisme - Atelier n°8209


janet e. dandridge est diplômée de Otis College of Art and Design. Elle utilise la photographie, l'installation, la performance pour créer des work in progress sur des questions relatives aux constructions raciales, au sexisme, aux questions de classes sociales ; elle se sert également d’images abstraites qui incitent à errer au-delà de ce qui est évident et obscur.
Avec collective finds of inanimacy (travail en cours) janet e. dandridge attire le regard sur un monde en marge de la vie de la capitale, à Cergy, en employant une approche postcoloniale, sensible aux points de vue et expressions des « altérisé.e.s ». Grâce à son talent de modératrice, ses qualités d’improvisation et ses capacités relationnelles, Janet développera la performance/concept de Fluidity
Sa résidence est soutenue par l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy.



Enoch Cheng (Hong Kong), multimedia – Atelier n°8305
Lecture/performance à 19h et 20h (Durée : 30 min - 15 à 20 personnes assises)

 

Enoch Cheng est artiste, curateur, réalisateur, interprète, écrivain et enseignant. Sa pratique inclut l'installation, la vidéo, le commissariat, la danse, le théâtre et la performance. Ses œuvres explorent les thèmes suivants : voyage, lieu, mémoire, temps, migration et extinction. Il a obtenu une maîtrise en création littéraire à Goldsmiths, University of London après un diplôme de littérature anglaise et d’histoire de l'art à l'Université de Hong Kong. Il a été artiste résident à l'Akademie Schloss Solitude.
Il présente lors de cet open studio Rock the boat, une lecture performance qui raconte l’histoire d’un curieux voyage entre l’Afrique du sud et Hong Kong alternant entre les langages de la fiction, de la muséologie, de l’histoire naturelle, de la mythologie, de l’opéra cantonais ainsi que son histoire personnelle et familiale.
 


 

Jean-David Nkot (Cameroun), arts visuels – Atelier n°8421


Jean David Nkot est né en 1989 dans la ville de douala au Cameroun où il vit et travaille. Il intègre l’Institut des Beaux-arts de Foumban et fréquente les ateliers des aînés comme celui d’Hervé Youmbi, Salifou Lindou, etc. Il s’élève dans ses œuvres contre la passivité de la communauté internationale face aux victimes dans le monde et en particulier en Afrique.
Son projet de recherche s’intitule AUTOPSIE D'UN CHEMIN DE CROIX. Il s’agit d’une recherche sur ce qu’il appelle « cartographie mentale » ; une recherche qui interroge les divers déplacements migratoires et le vécu des migrants depuis leur lieu de départ, en passant par les lieux de transit (zone grise) jusqu’aux pays d’accueil. L’objectif étant de créer une mémoire graphique et audio à partir des cartes et des enregistrements des récits des migrants rencontrés dans la ville de Paris.   

A découvrir également du 18 décembre 2018 au 13 janvier 2019 : son exposition “Jeux de Maux” dans le Corridor de la Cité internationale des arts.

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