Du 16 au 30 novembre 2018, la Cité internationale des arts accueille le second temps fort du festival Visions d'Exil sur son site de Montmartre, dans le 18e arrondissement, qui se transforme pour l’occasion en lieu d’exposition réparti sur 3 étages.
Les vendredis et samedis, la programmation se prolonge par des soirées festives qui déclinent performances, débats et concerts dans le grand salon du rez-de-chaussée, dont la scénographie a été confiée à l’artiste syrien Khaled Alwaera. La scénographie, conçue à partir de matériaux de récupération, constitue une installation à part entière, métaphore d’une transition entre deux mondes, servant à la fois d’espace de convivialité et de scène éphémère
Au programme de cette soirée :
Sam Tshabalala, musicien de renom, fuit l’Afrique du Sud où sévit l’apartheid et s’établit en France en 1983. Monique Pelser basée à Cap Town, issue d’une famille de policiers blancs, choisit de se tourner vers la performance et la photographie conceptuelle. Les deux artistes initient une conversation sur leurs trajectoires personnelles et les mémoires sud-africaines des années 80 pour retracer en sons et en images le portrait de Tshabalala, artiste en exil.
La présentation de l'installation sera accompagnée d'un concert de Sam Tshabalala.
La musique de Sam Tshabalala mêle des éléments de la culture noire sud-africaine à des rythmes jazz, funk ou reggae. Il chante l’apartheid, les espérances de la population et la vie dans les townships.
Avec Jack Djeyim (guitare, chant - Cameroun), Portia Solani Manyike (chant - Afrique du Sud), Jean-Paul Melindji (batterie, chant - Côte d'Ivoire), Sam Tshabalala (guitare, chant - Afrique du Sud).
Monique Pelser (Afrique du Sud), en résidence à la Cité internationale des arts, en partenariat avec l'Institut français.