Cicilia Östholm & Kiran Multani Sukh

Concrete poems soft Bodies

Mercredi 21 mars 2018, à 18h

Atelier 8005 & Café des arts

Concrete poems soft Bodies - une exposition sur un paysage urbain genré et la présence corporelle dans un espace autoritaire

Dans notre mémoire et dans les inscriptions physiques, les villes se répercutent à travers nos corps. Par l'observation, la documentation et parfois par de légers ajustements, cette exposition met en lumière les structures du pouvoir à travers les bâtiments, l'architecture et les attitudes et invite le public à une conversation autour de leurs propres expériences. L'exposition comprend des photographies, des projections, des sculptures et des cartes, et évolue dans le paysage urbain de Paris.

 

Kiran Multani Sukh (Inde) utilise la photographie, la performance et l'image en mouvement comme médiums pour explorer les idées de l'identité hybride et la distance entre façade et réalité. Elle s’intéresse aux notions emblématiques du caché qui oscillent entre le personnel et le politique. Ses recherches en cours explorent les idéologies de l’architecture moderniste pour rendre visible l'échange entre soi et les espaces autoritaires de la ville. Pour exprimer la résonance spatiale, elle utilise l'architecture de la ville comme son propre corps de substitution.

 

Cicilia Östholm (Suède) travaille dans le domaine des arts de la scène, des arts visuels et chorégraphiques. Dans les croisements entre théorie économique, philosophie et sociologie, ses pratiques explorent les conditionnements de la société - privilèges, hiérarchies, ressources immatérielles. Grâce à la méthodologie de la recherche, aux pratiques de vie expérimentales et à l'activisme, elle fait sortir les pratiques physiques et intellectuelles du studio pour interagir avec les autres. Les implications intraspécifiques sont soulignées dans plusieurs de ses projets - entre humains, minéraux, animaux et plantes.

Cicilia Östholm et Kiran Multani Sukh sont en résidence à la Cité internationale des arts par le biais du Royal College of art de Londres.

 

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Concrete poems soft Bodies - an exhibition about a gendered cityscape and corporeal presence in authoritarian space

In memory and physically inscribed, cities reverb through our bodies. Through observation, documentation and at times slight adjustments, this exhibition brings power structures as buildings, architecture, and attitudes to light and invites its audience to a conversation about their experiences. The exhibition involves photography, projections, sculpture and maps and has evolved in the cityscape of Paris.

 

Kiran Multani Sukh employs photography, performance and moving image as mediums to explore the Ideas of hybrid identity and the distance between facade and reality. Her interest lies in the emblematic notions of the hidden that oscillate between the personal and the political. Her ongoing research investigates ideologies of high modernist architecture to render visible the exchange between self and the authoritarian spaces of the city. In order to express spatial resonance, she uses the architecture of the city as a surrogate body for self.

 

Cicilia Östholm works within socially engaged, visual and performing arts, with a base in dance and choreography. In intersections between economic theory, philosophy, and sociology, her practices investigate the conditionings of society — privileges, hierarchies, immaterial resources. Through research methodology, experimental life practices and activism she is moving bodily and intellectual practices out of the studio, to interact with, rather than perform for, others. Intra-species implications are emphasized in many of her projects – between humans, minerals, animals and plants.