Les matériaux qui servent de point de départ aux œuvres récentes de Martin Arnold sont des séquences visuelles tirées de dessins animés américains familières de la culture populaire et qui sont ancrées dans la mémoire collective. Martin Arnold les traite par le biais de la fragmentation, de la déconstruction, de la dissection et de la répétition.
De cette manière, le divertissement familial donne naissance à des films avec des niveaux de signification complètement nouveaux. Les acteurs sont des figures fragmentées dont les personnages ne sont plus reconnaissables en tant que tels, mais qui ressemblent à des marionnettes télécommandées.
L'œuvre de Martin Arnold a été présentée dans plusieurs festivals de cinéma (Cannes, Venise, New York, entre autres) et dans de grandes cinémathèques (dont le Centre Georges Pompidou, la Cinémathèque Royale de Bruxelles, la Tate Modern et le National Film Theatre de Londres, le MoMa de New York) et musées (comme le Barbican Art Center de Londres, le Witte de With de Rotterdam, le MACBA de Barcelone, le Kunsthaus Zürich et le Hamburger Kunstverein).