en ligne

Guslagie Malanda & Hamid Shams

Side to Side #4 — Dialogues entre artistes et commissaires

.

 

Faut-il aimer ou condamner ?

Une conversation entre la commissaire d’exposition Guslagie Malanda et l’artiste Hamid Shams autour de son œuvre Comfort Zone / Roshd (2018-2019).

 

 

Les relations entre le sacré et le profane, l’idéologie dans le système éducatif, l’auto-fiction et l’écriture poétique sont au cœur des installations de Hamid Shams (1990). Nous avons décidé de nous arrêter sur l’une de ses œuvres afin de partager avec les spectateur·rice·s une lecture de son travail autour des thèmes de l’amour, du fétichisme, du risque, du secret et de l’interdit sous l’angle d’une question : faut-il aimer ou condamner ?  

 

Le philosophe Søren Kierkegaard dans Les Œuvres de l’amour écrit : "D’où vient l’amour ; où a-t-il son origine et sa source ; où est sa patrie, le lieu d’où il émane ? Ce lieu est secret, ou dans le secret." Nous essaierons tout au long de notre conversation de traverser cette pensée de l’auteur qui vient directement illustrer l’ambiguïté de Comfort Zone / Roshd (2018-2019) dans laquelle l’histoire vécue d’un amour interdit est l’occasion pour Hamid Shams de déployer un système de formes dont l’ordre apparent révèle l’équilibre précaire de la condition humaine et la nécessité de réinterpréter les mythes.

– Guslagie Malanda

 

Guslagie Malanda

Commissaire d’exposition indépendante et Coordinatrice générale de CEA / Association française des commissaires d’exposition.

 

Hamid Shams

Né en 1990 à Téhéran, Hamid Shams commence la pratique de la photographie et de la peinture en parallèle de ses études d’ingénieur IT, avant de s’y consacrer pleinement dès 2011. En 2016, il s’installe à Paris pour étudier à Paris VIII puis à l’Ensad.

Hamid Shams (Iran) est lauréat des commissions Arts Visuels de la Cité internationale des arts.

 

 

 

Avec le soutien de la Fondation Antoine de Galbert.

lire aussi