On se souvient en France de l'affaire Naomi Musenga, jeune femme âgée de 22 ans décédée après avoir été moquée par l'opératrice du SAMU auprès de laquelle elle s'était plainte de douleur au ventre. Ou encore, aux Etats-Unis, de la célèbre championne de tennis Serena Williams qui a bien failli décéder après un accouchement difficile, dont les demandes d'examens ont été ignorées par l'équipe qui s'occupait d'elle, à l'exception d'un médecin. Des sites internet et des listes de professionnel.les ont été créées en réponse à des témoignages de patient.es suite à des violences ou à des sentiments d'incompréhension et de jugement. Comment expliquer ces inégalités de traitement ? Quelles solutions pour y pallier ?
Lors de cet échange, la question des discriminations de communautés minorisées dans le milieu de la santé sera centrale. Pour en discuter, Camille Cabral, médecin dermatologue fondatrice et présidente de l'association PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Transgenders) ; Sandra Corvo, ancienne aide-soignante ; Catherine Le Grand-Sébille, socio-anthropologue de la santé en faculté maître de conférence et vice-présidente du groupe de réflexion "Questionner autrement le soin" ; et Danielle Yuku-Dogbe, sophrologue et doula qui représentera le collectif Doulas radicales, seront présentes.
Cette discussion est proposée et co-modérée par Lasseindra Ninja, pionnière de la scène ballroom en France, et par Adiaratou Diarrassouba, journaliste et cofondatrice de la plateforme média L'Afro, partenaire de l’événement.
Lasseindra Ninja (France) est lauréate du programme "Fondation Daniel et Nina Carasso & Cité internationale des arts".
Note de l’artiste : Merci de porter un haut blanc ou bleu ciel pour l'occasion.