céramique art textile peinture

Charlotte Vitaioli

En 2018, Charlotte Vitaioli obtient une bourse de l’Institut Français afin d’étudier les savoir-faire du tissage et de la teinture au Japon, et est invitée par l’Ambassade de France en Australie dans le cadre d’une recherche autour de la danse Aborigène. De ces expériences naîtront Le Ballet Tribalesque, enchaînement de tableaux vivants éclectiques, joués par des danseurs vêtus de costumes peints, manipulant des décors et des objets.

 

En parallèle de son enseignement à l'École Supérieure Européenne d'Art de Bretagne, elle étudie les fêtes et les repas donnés par les artistes dans l’histoire de l’art et travaille sur la mise en scène d'un "banquet-exposition". "À la recherche d'un état de joie" pour le dire avec les mots de Rudolph Von Laban. 

 

 

"S'il fallait proposer à Charlotte Vitaioli une marraine artistique, je lui choisirais volontiers Sophie Taeuber-Arp, bien que celle-ci fut plus adepte des expressions abstraites que sa filleule de circonstance qui explore le plus souvent, sans renier pour autant les compositions géométriques, une multiplicité de représentations inspirées de la réalité. Mais l'une et l'autre entrent en totale connivence lorsqu'elles s'accordent l'entière liberté de déplacer constamment leur pratique. Passant du dessin au feutre à l'objet, de l'installation au tissage, de la peinture à la broderie, du tapis au costume... elles transgressent la hiérarchie des catégories académiques, comme les techniques et les frontières entre les arts décoratifs, les arts appliqués et les beaux-arts..."

 

– Extraits du texte de Jacques Py pour l’exposition Garderas-tu cet éclat de la Fondation Zervos

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