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Solène Untereiner

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ENTRETIEN

 

Diplômée de ESAD Reims en 2021, quel rôle a joué votre résidence à la Cité internationale des arts à votre sortie de l’école ?

"Être résidente à la Cité internationale des arts est une opportunité en tant que jeune artiste. L’un des rôles primordiaux au sein de la cité est la mise en réseaux avec des artistes de tous les horizons. Cela m’a permis de faire de nouvelles rencontres, d’être au contact de divers parcours, pratiques, vécus et cultures. L’immersion permanente auprès d’artistes ou membres du milieu artistique, la mise à disposition d’un atelier dans le centre de paris m’a permis de consolider ma pratique et ma recherche en m’offrant un tel environnement de travail aux multiples ressources."

 

 

Sur quels projets avez-vous travaillé dans le cadre de votre résidence ?

"Au cours de la résidence j’ai pu travailler sur plusieurs projets. C’est de cette manière que je travaille. C’était l’occasion pour moi de faire une mise en langage entre sculpture et peinture, en y invitant une partie dessinée. Mes réflexions quant à ces projets se sont orientés vers des thématiques liées à l’histoire faisant référence au mythe, à la notion de copie et celle de modèle. C’est un questionnement sur la manière nous vivons dans l’image en me référant à la mémoire collective ou singulière."

 

 

Quels sont vos projets futurs ?

"La Cité internationale des arts m’a permis d’engager de nouvelles réflexions. Première étape d’un long processus, c’est dans la continuité́ de la démarche engagée que s’orientent mes futurs projets orientés vers la gravure, la sculpture et la cartographie. Mêlant documentations scientifiques, images génériques issus d’internet et fiction, je tends à conter d'autres narrations, ayant comme point de départ les langues indo-européennes."

 

 

BIOGRAPHIE

 

Solène Untereiner est une artiste née en 1998 à Bar-le-duc. Elle vit et travaille à Paris.

 

À travers la sculpture et la peinture, Solène Untereiner cherche à s’extraire de cadres photographiques préétablis afin d’en formuler de nouvelles narrations est de nouveaux imaginaires. Animée par la manière dont nous écrivons l’histoire d’individus, c’est sous la mise en perspective des rapports d’interdépendances entre les pays précurseurs de la civilisation occidentale et des pays berceaux de l’humanité du Moyen-Orient et de l’Asie que s’axent ses recherches. 


Soutenue lors d’une première résidence artistique à La Fileuse de Reims en 2021, son travail a été récemment montré lors d’une exposition collective à Theleftplacetherightplace (Reims) en octobre dernier, If there is sentiment Life in other parts of the universe, there is music too*, puis lors d’une exposition collective en mars 2022 au 6B (Saint-Denis).

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