ENTRETIEN
Quels sont les changements et les évolutions à noter dans votre travail grâce à la résidence à la Cité internationale des arts ?
Une anecdote sur votre résidence à la Cité internationale des arts ?
"Au retour de la Villa Médicis il y a deux ans nous avions avec Native Maqari et Keziah Jones présenté ici la performance Blackout et symboliquement "effacé" le bâtiment. C'était une bonne manière de faire connaissance avec les lieux, même si à l'époque je n'imaginais pas que j'y vivrai un jour. Lors de la phase de préparation du projet, j'avais rencontré plusieurs générations d'artistes qui vivent ici et pris conscience de l'importance historique du lieu. Aujourd'hui, j'en bénéficie pour un temps et j'espère que de nombreux autres en bénéficieront après moi, car il s'agit d'un endroit précieux qui respecte le temps de la recherche."
BIOGRAPHIE
Simon Rouby, né en 1980, a fait ses classes une bombe de peinture à la main avant d’accéder à d’autres médiums comme la sculpture et la peinture.
Il a étudié la réalisation de films, d’abord à Paris aux Gobelins, puis à Calarts, Los Angeles. Ses films de fin d’études ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux. En 2015, il finalise Adama, son premier long-métrage, nommé aux Césars et aux European Film Awards comme l’un des trois meilleurs films d’animation de l'année.
Il est Pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis en 2016/2017, ou il développe une pratique de l’installation vidéo. En 2018, il poursuit cette recherche aux iles Kerguelen, comme lauréat de l’Atelier des Ailleurs avant d'intégrer la Cité internationale des arts, où il développe son prochain long-Métrage d'animation.