arts visuels

Paul Lepetit

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Paul Lepetit est un jeune artiste diplômé de l’Ecole Supérieur d’Arts et Médias de Caen/Cherbourg depuis 2019. Après ses études, il part à Paris pour intégrer le programme ARCA à DOC! où il bénéficie d’un atelier et d’une bourse d’accompagnement de septembre 2019 à décembre 2020. Cet atelier de recherche et de création artistique se terminant sur une exposition collective: Stone in focus. En parallèle, l’artiste continue, avec le collectif OK (dont il est un des membres fondateurs), d’organiser des résidences et expositions pour de jeunes artistes diplômé.e.s. C’est aussi à ce moment là que Paul Lepetit, avec Lina Hengten, va créer La Pâte, une émission musicale hebdomadaire sur radio DUUU*, où le processus de création est mis à l’honneur et s'interrogeant aussi sur comment l’artiste (plasticien.ne) développe son univers à travers le médium sonore.

En 2021, il obtient une résidence de production avec Societies (Structure not-for-profit pour de nouvelles relations entre art & société). Ce qui lui permet de bénéficier, pendant un an, d’un atelier dans une résidence HLM à Montreuil, d’un suivi permanent de deux commissaires d’expositions et de réaliser deux commandes pour le bailleur social Action Logement. Dans le cadre de cette résidence, il initie des événements collectifs où plusieurs disciplines interagissent (buffet-perfomance, expositions, etc…). 

 

 

« C’est parce que les œuvres recouvrent plusieurs réalités, qu’elles recouvrent des statuts encore à définir où s’y refuse, mettant volontiers en doute l’imaginaire et les représentations initiales de l’objet, pour devenir autonomes et se distancier d’une utilité déjà établies, y faisant allusion subrepticement par un geste qui les envoie vers l’abstraction de leur signe. 

Comme dans les sculptures de Paul Lepetit qui se teintent d’absurdité ; personnage, mobilier, sculptures abstraites, le dessin a cette fois divagué, guidé par le geste. Les « figures hésitantes » de l’artiste par leur aspect séduisant et manufacturé semblent faire état d’une fonction qui a échoué. Leurs corps poétiques et leurs postures contraintes les laissent suspendus dans un récit dont on ignore l’histoire. En entretenant le doute quant à leur nature d’objet ou de sculptures, elles cultivent un déséquilibre qui repousse l’explicite pour s’enchevêtrer dans nos propres rêveries. Doucement incohérentes, elles existent presque par aberration comme potentialités dans l’espace imaginaire de nos comportements » 



- Fiona Villmer pour la revue Insert n°0 

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