"Pharmakon, c’est une recherche en cours qui a surgi dans la chaleur caniculaire d’un été à Paris. Pharmakon s’intéresse aux histoires plurielles de la médecine, à ses femmes malades, mais aussi à l’anatomie des plantes, aux formes psychédéliques des intérieurs végétaux, à ces tissus hypocondriaques du vivant.
Il y a quatre ans, lorsqu’on m'a diagnostiqué une maladie auto-immune j’ai découvert une partie du monde invisible et de la physique quantique qui m’était totalement inconnue. Par invisible, je veux dire ce qui est là, à l'intérieur mais que nous avons oublié tous les jours parce que nous ne pouvons pas le voir. Depuis, j'ai commencé à explorer cette partie invisible du vivant, l’iconographie anatomique ainsi que l’ensemble des micros-histoires qui se construisent autour."
Laurie Charles
Laurie Charles vit et travaille à Bruxelles. Elle réalise des vidéos dans lesquelles elle invite ses amis à jouer: là, elle mêle folklores, sciences humaines et histoires (et récits de l’histoire). Elle écrit et peint des fictions sur des toiles et des narrations spéculatives. Son travail a récemment été montré au Grazer Kunstverein à Graz (AUT), Operation Room à Istanbul (TR), au CIAP Kunstverein à Hasselt (BE); Stichting Project Space 1646(NL), au Nanjing International Art Festival(CN), Beursschouwburg (BE), Komplot (BE), et Le Commissariat (FR).
Laurie Charles (Belgique) est en résidence à la Cité internationale des arts via le programme de Wallonie-Bruxelles International (WBI).