When our eyes touch est le premier chapitre de AISTIT / coming to our senses, une série d’expositions sur un an organisée par les Instituts finlandais du Bénélux, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne et d’Irlande, en collaboration avec la maison Louis Carré, afin d’explorer la complexité de nos perceptions sensorielles et d’interroger leurs manières de nous façonner en tant qu’êtres humains. Les commissaires de l’exposition Hans Rosenström et Satu Herrala ont été invités à à porter leur réflexion sur le thème des sens (“aistit” en finnois) ainsi que leurs dimensions physiques, politiques et technologiques contemporaines.
Le toucher est le premier sens à se développer chez le nourrisson, et il reste sans doute le plus central sur le plan émotionnel tout au long de notre vie. Il est vital pour la santé émotionnelle et physique des êtres humains et des autres mammifères sociaux. Toucher et être touché, c'est reconnaître une connexion et simultanément une séparation aux marges de soi ; le mouvement de va-et-vient sur la zone frontière de son corps. Mais comment toucher et être touché pendant une pandémie mondiale où la proximité physique est devenue dangereuse, potentiellement mortelle ?
Hans Rosenström, artiste en résidence à la Cité internationale des arts, apporte ses réponses à cette question en contribuant comme commissaire et artiste pour cette exposition.
Il présente une installation sonore intime, Une maison divisée en chambre d’invités. L'œuvre explore les limites du corps d'une personne et la manière dont le processus de parler et d'entendre transgresse ces limites ; elle passe du cœur d'un corps à la profondeur d'un autre.
Hans Rosenström (Finlande) est en résidence à la Cité internationale des arts par le biais de la Fondation culturelle finlandaise.