photographie

Gao Bo

ENTRETIEN

 

Votre parcours avant d'être en résidence à la Cité internationale des arts ?

 

"J’ai débuté ma carrière comme photographe avant de repousser les limites de ce médium et de développer un travail plus plastique : photographie, techniques mixtes, installations, performances…

 

J’entretiens une relation privilégiée avec la France, où j’ai vécu à plusieurs reprises depuis près de trente ans : photographe membre de l’Agence VU à Paris dans les années 1990, co-créateur et co-directeur artistique du Festival international de la photographie de Pingyao de 2001 à 2005, ambassadeur civil des villes de Provins et Pingyao lors des années croisées France-Chine.

 

En 2017, la Maison Européenne de la Photographie à Paris a organisé une exposition rétrospective de mon travail. J’ai été professeur invité au FRESNOY – Studio national des arts contemporains à Tourcoing l’année suivante, année où j’ai rejoint la Cité internationale des arts."

 

 

Quels sont les bénéfices d'une résidence à la Cité internationale des arts, sur le site de Montmartre ?

 

"En Chine, il existe une expression que l’on pourrait traduire par « L’homme marche vers le haut, l’eau coule vers le bas ». Un des bénéfices de séjourner à la Cité internationale des arts à Montmartre : tous les jours, je monte et marche vers le haut !

 

Ce qui est très plaisant sur le site de Montmartre, c’est la configuration des ateliers qui favorise les échanges entre les résidents. Ces rencontres sont très riches car les artistes en résidence à la Cité internationale des arts viennent d’horizons, de pays et de culture différents.

En résidant à Montmartre, j’ai aussi la chance de réaliser mon rêve d’enfant : ce territoire est riche en histoire et a accueilli parmi les plus grands artistes de l’histoire de l’art. Je suis très heureux de pouvoir suivre les traces de Henri de Toulouse-Lautrec, Amedeo Modigliani et Pablo Picasso."

 

 

 

 

BIOGRAPHIE

 

Artiste né en 1964 dans la province du Sichuan en Chine, Gao Bo vit et travaille à Pékin. Depuis plus de trente ans, Gao Bo modèle son oeuvre, aux frontières de la photographie, de l’installation et de la performance.

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