Sous le commissariat de Nicole Fernández Ferrer et Nataša Petrešin-Bachelez.
La Cité internationale des arts présente, en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et dans le cadre du Festival d’Automne 2023, l’exposition collective Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière.
L’exposition revient sur l’histoire culturelle et visuelle du féminisme en France dans les années 1970 et 1980 à travers la fondation en 1982 du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir par 3 femmes - Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder, membres du collectif Les Insoumuses. Leurs vidéos, ainsi que des vidéos d’autres réalisatrices et collectifs féministes, qui les documentent tout en y participant, fournissent une cartographie des luttes de l’époque.
Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière propose une vision du combat pour l’émancipation des femmes à travers la mise en regard de ces images, filmées et diffusées grâce aux premières caméras vidéo et magnétoscopes portables, avec différentes pratiques d’artistes contemporaines dont certaines, comme Martha Wilson, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Myriam Mihindou, Nil Yalter ou encore Rada Akbar, Bouchra Khalili, Zanele Muholi, Saddie Choua, Lili Reynaud Dewar et Paula Valero Comín, ont été ou sont résidentes à la Cité internationale des arts.
L'exposition s'articule autour de plusieurs chapitres, parmi lesquels « pratiques insoumises », « luttes transnationales », « appropriation féministe des médias » ou encore « contre la normativité ».
En tant que laboratoire d’idées et lieu de mobilité artistique par excellence, la Cité internationale des arts présente, avec ce projet, la pluralité dans toutes ses formes des visions portées par des personnes s’identifiant comme femmes. Les féminismes et notamment l’écoféminisme seront à l’honneur dans Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière, qui poursuit le dialogue entre générations de vidéastes et artistes féministes dont l’histoire se lit en filigrane de celle de la Cité internationale des arts et du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Avec les artistes : Rada Akbar, Leonor Antunes, Claire Atherton, Saddie Choua, Françoise Dasques, Catherine Deudon, Marie-Dominique Dhelsing, Thembela Dick, Anne Faisandier, Bouchra Khalili, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Eugenie Kuffler, Myriam Mihindou, Zanele Muholi, Lili Reynaud Dewar, Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Eszter Salamon, Abraham Ségal, Delphine Seyrig, Paula Valero Comín, Ioana Wieder, Martha Wilson, Nil Yalter...
Commissariat : Nicole Fernández Ferrer, co-présidente du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et Nataša Petrešin-Bachelez, responsable de la programmation artistique et culturelle de la Cité internationale des arts
Exposition organisée en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans le cadre du Festival d’Automne 2023 avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian - Délégation en France.
Au milieu des années 1970s, Delphine Seyrig, actrice, et Ioana Wieder, traductrice, rencontrent Carole Roussopoulos, vidéaste et militante, et forment un collectif vidéo baptisé Les Insoumuses. Roussopoulos a été l'une des premières femmes à utiliser le système vidéo Portapak de Sony, disponible en France à la fin des années 1960. Avec son mari Paul, Roussopoulos fonde le collectif militant Video Out avant de s'associer avec des Insoumuses, dont les vidéos s'inscrivent dans un contexte où les femmes s’approprient largement les nouvelles technologies vidéo portables, dans un geste de désobéissance et d'émancipation.
En 1982, les trois femmes fondent le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et, dès le début, elles s’engagent à produire, archiver, distribuer et œuvrer à la restauration des vidéos des réalisatrices françaises et internationales, et de divers collectifs féministes. Nicole Fernández Ferrer, co-commissaire de cette exposition rejoint les fondatrices dès l'ouverture du Centre en tant que documentaliste chargée des archives.
Les vidéos conservées au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris depuis ses débuts fournissent une cartographie des luttes de l’époque : le droit à l’interruption volontaire de grossesse, la liberté sexuelle, les luttes des mouvements LGBT et des travailleuses de différents secteurs économiques, les luttes des travailleuses du sexe, les droits des prisonnières politiques, la lutte contre la torture, la lutte contre la guerre au Vietnam ou encore en soutien à l’antipsychiatrie. Tout cela dans un cadre résolument transnational.
Les collectifs féministes se sont construits et développés par la mise en réseau et l’interaction. Cette stratégie prend forme dans les installations de Leonor Antunes, intitulées random intersections (2017), qui intègrent des brides de chevaux entrelacées.
Aux côtés des documents d’archives qui retracent le contexte de la création du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir, les vidéos de Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos, Ioana Wieder, ou encore Eugenie Kuffler et Marie-Dominique Dhelsing, montrent un vif intérêt de la part des réalisatrices pour la création artistique contemporaine.
Les productions vidéo des Insoumuses montrent comment les pratiques visuelles et médiatiques issues des expériences du mouvement des femmes permettent de repenser l'image et le regard dans le contexte d'une lutte pour l'autonomie. Les trois femmes descendent dans la rue pour documenter les manifestations féministes de masse ou pour questionner le rôle des femmes au sein des organisations politiques et des syndicats masculins (Où est-ce qu'on se "mai" ? [Where should we go (to stand up for our rights)?], 1976). Elles dénoncent également ce qu'elles considèrent comme un manque de solidarité au sein d'autres organisations féministes, telles que les Éditions des femmes (Il ne fait pas chaud, 1977).
L'un des résultats les plus remarquables de leurs interventions dans le domaine des médias est Maso et Miso vont en bateau (1976), en collaboration avec Nadja Ringart, qui allie humour et critique sociale. Cette vidéo détourne une émission de télévision mettant en scène Françoise Giroud, la secrétaire d'État du gouvernement français chargée de la "condition féminine". "Maso" et "Miso" signifient "masochiste" et "misogyne" et font référence à l'attitude de Giroud : pour assurer sa position, elle se livre à des plaisanteries sexistes avec les hommes. La vidéo, dans laquelle le monologue misogyne du « spectacle » est interrompu, exposé et déconstruit, est particulièrement efficace pour mettre en œuvre une forme de parodie et de perturbation.
Entremêlant des éléments autobiographiques à son travail inspiré par les cultures féministes, les lampes de Lili Reynaud-Dewar (série Lady to Fox, 2018) mettent en scène l'artiste elle-même, couverte de couleur orange et dans des poses animales. Cette œuvre fait référence à Lady into Fox, une satire des valeurs bourgeoises écrite par David Garnett en 1922, qui critique le mariage civil à travers l'histoire d'une épouse britannique bien éduquée qui se transforme progressivement en renard.
Récemment restaurée, la vidéo Sois belle et tais-toi ! (1976) de Delphine Seyrig est une enquête sur les préjugés de l'industrie cinématographique à l'égard des femmes. Le film rassemble les témoignages de vingt-quatre actrices que Seyrig a interviewées en France, aux États-Unis et au Québec. Souvent pour la première fois, les actrices partagent leurs réflexions et leurs expériences sur les conditions matérielles et les hiérarchies de genre qui définissent leur travail. La conscience partagée des inégalités structurelles dans lesquelles elles travaillent devient un désir de changement et un appel à la solidarité qui résonne fortement avec le mouvement actuel #metoo.
Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder participent à l'émergence d'un réseau féministe transnational à une époque marquée par la décolonisation. Certaines des vidéos produites par leur cercle présentent une cartographie des luttes des femmes dans différentes régions du monde : contre la guerre du Vietnam, en soutien aux prisonnier.es politiques et contre la peine de mort en Espagne sous Francisco Franco, pour la cause palestinienne ou le Black Panther Party, ou encore contre la pratique de la torture et du viol dans les dictatures latino-américaines.
Dès le début des années1970, Carole Roussopoulos et son mari, Paul, sont actifs dans des réseaux et des alliances transnationales. Ils sont amis avec l'écrivain français Jean Genet, qu'ils filment lisant une déclaration de soutien à Angela Davis (Genet parle d'Angela Davis, 1970). Ils accompagnent Genet lors d'un voyage dans les camps palestiniens en Jordanie pendant le conflit de Septembre noir en 1971. Carole Roussopoulos se rapproche des membres du Black Panther Party, partageant avec eux ses connaissances techniques en matière de cinéma et de vidéo en Algérie et au Congo. Seyrig soutient activement la Coordination des femmes noires, un groupe de femmes immigrées en France en provenance d'Afrique de l'Ouest et des Caraïbes, mobilisées contre le racisme et les politiques colonialistes françaises à la fin des années 1970. C'est ainsi que sont documentées certaines luttes des populations migrantes en France, un engagement que reprendra plus tard par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
La tapisserie de Bouchra Khalili (The Weaver, 2022) fait partie d'une installation mixte plus vaste qui explore la figure de Carole Roussopoulos en tant que vidéaste et conteuse. Le motif de la tapisserie, inspirée de motifs marocains, reprend en la répétant une image de la caméra Sony Portapak de Roussopoulos.
Dans les années 1980, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir commande plusieurs vidéos qui soulèvent la question du féminisme transnational et revendiquent l'intersectionnalité, comme La Conférence des femmes-Nairobi 85 (1985) de Françoise Dasques, un documentaire exceptionnel qui dépeint le forum réunissant des groupes de femmes non gouvernementaux du monde entier à Nairobi en juillet 1985, parallèlement à la troisième conférence mondiale des Nations unies sur les femmes, pour débattre de race, de classe et d’ "orientation sexuelle".
La première vidéo de Seyrig, Inês (1974), est un appel à la libération de l'opposante politique brésilienne Inês Etienne Romeu, par le biais d'une reconstitution douloureuse des tortures qu'elle a subies pendant son incarcération. Elle entre en dialogue avec Torture (1976) de Katerina Thomadaki et Maria Klonaris, l'une des premières performances d'art corporel en France. Dans le cadre de son engagement permanent en faveur des droits de l'homme, Seyrig s'est également rendue à la prison de Stammheim, à Stuttgart, où des membres de la RAF (Fraction armée rouge) étaient incarcéré.e.s et privée.s des droits humains les plus élémentaires.
Les œuvres de Rada Akbar (Abarzanan-Superwomen, 2023) parlent des réalités de la vie des femmes dans l'Afghanistan aujourd’hui. En faisant référence à longue histoire de l'industrie du tapis dans ce pays, elles mettent en exergue l’important rôle des femmes dans la préservation de sa culture. Elles s'inspirent des anciennes peintures miniatures persanes, tout en utilisant des couleurs militaires et en représentant des barbelés.
Femmes du Vietnam (1969/1973) est une vidéo réalisée par Seyrig, Wieder et le compagnon de Seyrig, l'acteur Sami Frey, à partir d'un montage de diapositives de Jane Fonda comprenant des photos prises lors de son voyage au Vietnam et accompagnée d'un enregistrement sonore.
Les vidéos des Insoumuses, tout en produisant une contre-information sur des sujets trop polémiques pour la télévision publique, soulignent également l'importance du soutien, de l’échange et le communication des femmes entre elles Le lien étroit avec les questions féministes est une dimension cruciale de l'éthique du collectif vidéo : les images produites appartiennent aux personnes filmées autant qu'aux vidéastes elles-mêmes. Les prostituées de Lyon parlent (1975) de Roussopoulos est un film pionnier pour les portraits intimes de travailleuses du sexe racontant et anlysant elles-mêmes leurs propres luttes. La caméra se transforme ici en dispositif d'écoute, et les femmes qui parlent profitent de la possibilité offerte par les technologies vidéo portables pour communiquer de manière autonome. Cette dimension relationnelle peut également être observée dans Le FHAR (1971) de Roussopoulos, qui documente la pratique politique et les idées du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire.
Thembela Dick livre un portrait collectif des joueuses d’une équipe de foot du township d’Umlazi (Durban) (Thokozani Footbal Club : Team Spirit, 2014), composé de lesbiennes noires. Iels ont choisi le nom de Thokozani Qwabe pour rendre hommage à cette jeune lesbienne footballeuse victime d’un crime de haine en 2007.
En 1986, devant la caméra d'Abraham Ségal, l'artiste britannique Mary Barnes (1923-2001) reçoit Delphine Seyrig chez elle pour échanger sur le thème de la folie. Mary Barnes a vécu elle-même cette expérience extrême, qui l'a poussée à peindre et à écrire, et Delphine Seyrig a joué Aloïse Corbaz, artiste schizophrène suisse (1886-1964), dans le film Aloïse de Liliane de Kermadec (1975).
Le portrait de Fatima Mernissi, sociologue et féministe marocaine (Je crois qu'il y a confusion chez vous. Vous croyez que moi je veux vous imiter. #FatimaMernissi, 2017), par Saddie Choua (1972) livre une critique de l’orientalisme occidental et de son rapport à la pensée féministe venant du monde islamique.
Dans sa série de dessins et collages, Nil Yalter (Les Collages de Topak Ev, 1973) fait référence à la yourte, appelée “la maison des femmes”, utilisée par la population nomade turkmène d’Anatolie. L’artiste, à travers l’emploi de motifs traditionnels et un reportage sur la réalisation du feutre, fait écho à la condition féminine dans des rôles dictés par une société.
Au cours des années 1970, Les Insoumuses et d'autres collectifs s’engagent dans des luttes féministes et des alliances politiques. Il s'agit principalement des questions de l'autonomie sexuelle des femmes, du travail reproductif, du travail sexuel et de l'émergence du mouvement de libération des lesbiennes et des gays en France. Delphine Seyrig prend part à plusieurs initiatives publiques réclamant la légalisation de l'avortement, comme Le Manifeste des 343 signé en avril 1971 par des femmes déclarant avoir avorté, et elle soutient activement les femmes cherchant de l'aide pour mettre fin à des grossesses non désirées. Témoignage émouvant et résultat de l'écoute comme pratique féministe de solidarité, Accouche ! (1977) de loana Wieder propose une critique des violences gynécologiques à travers le récit du vécu des femmes et la pratique des soignantes.
En 1976, Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig réalisent SCUM Manifesto, à partir d'une lecture du texte éponyme de Valerie Solanas datant de 1967.
La traduction française du texte de Solanas est déjà épuisée, et l'idée initiale est de la rendre à nouveau disponible. Essentiellement connue pour avoir tiré sur Andy Warhol en 1968, Solanas n’est impliquée dans aucun collectif féministe et passe une grande partie de sa vie d'adulte en prison, ou dans des institutions psychiatriques. Cependant, la radicalité sans compromis du SCUM Manifesto et le fait qu’il se situe en dehors des mouvements de libération jouent un rôle particulier dans l'histoire du féminisme. Tout en rendant hommage à la position révolutionnaire de Solanas, la vidéo témoigne de la pratique vidéo des Insoumuses : Seyrig et Roussopoulos sont assises l'une en face de l'autre dans un cadre domestique, tandis qu'un écran de télévision diffuse des informations sur un ensemble de conflits contemporains générés par les hommes. Seyrig dicte pendant que Roussopoulos tape sur une machine à écrire, mais finalement Roussopoulos refuse de poursuivre ce travail typiquement genré.
Un autre usage de langage est à l'œuvre chez Myriam Mihindou qui cherche à travers l’étymologie à révéler le rapport qui existe entre le son et le mot, comme dans la série d’œuvres sur papier ou encore l’œuvre Poussée racine (2022). Cette association a longtemps été vécue comme un traumatisme par l’artiste. Depuis plusieurs années, l’artiste s’immerge dans une recherche étymologique et parvenir à dépasser les frontières, à poser des images et des représentations.
Martha Wilson est une pionnière dans l'utilisation de la performance comme moyen d'expression artistique. L'artiste met en scène son corps et, comme le ferait une actrice, se transforme, créant de multiples autoportraits qui deviennent des personnages subversifs. En 1978, elle fonde avec Daile Kaplan et Barbara Ess un groupe punk d'art conceptuel composé uniquement de femmes, DISBAND. Au milieu de la scène No Wave de New York, le groupe commence à se débarrasser rapidement des instruments standards, se concentrant sur leurs voix, leurs harmonies et leurs percussions corporelles comme base pour des chansons pleines d'esprit, d'humour et de mordant intellectuel.
L'analyse de l'héritage des Insoumuses et de la question de la mémoire audiovisuelle du féminisme met en évidence l'importance des généalogies des femmes et des archives féministes. La contribution essentielle des Insoumuses à la constitution d'une archive visuelle des mouvements féministes reprise par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir peut aujourd'hui être considérée comme un héritage politique en France et au-delà. En demandant à Simone de Beauvoir de donner son nom au Centre, Seyrig, Roussopoulos et Wieder ont voulu souligner la continuité entre les générations et l’importance permanente des luttes des générations précédentes pour le présent. La vidéo Pour mémoire (1986), tournée un an après la mort de Simone de Beauvoir, est un geste de mémoire et un hommage à une femme qui a tant compté dans le devenir personnel de Seyrig et dans les mouvements de libération des femmes à travers le monde.
Megan Rossman dans The Archivettes (2018) et Lur Olaizola dans Hirugarren koadernoa (Third Notebook) (2022) confrontent des archives qui vont de l’intime au politique, créant une constellation de luttes et de pensées politiques de plusieurs générations de femmes féministes et/ou lesbiennes. Deux œuvres contemporaines en résistance à l’effacement.
Les photos documentaires de la performance MONUMENT 0.7: M/Others (2019) d'Eszter Salamon évoquent les liens entre une mère et sa fille, tout comme la photographie de Zanele Muholi qui rend hommage à sa mère, une employée de maison. En commentant l'herbier de Rosa Luxemburg dans Manifestation végétale // Herbier Résistant Rosa Luxemburg (2020-2023), Paula Valero Comín établit des liens entre la résilience des plantes urbaines et l’engagement de femmes de différents pays et de différentes générations que l'artiste a sélectionnées pour leur activité de protection de la diversité de tous les êtres vivants.
Conversation avec Giovanna Zapperi, co-commissaire de l’exposition Les muses insoumises. Delphine Seyrig entre cinéma et vidéo féministe, historienne de l’art, auteure et professeure à l’Université de Genève.
Mercredi 15 novembre 2023, Auditorium de la Cité internatinale des arts
À l’occasion du rendez-vous hebdomadaire Ateliers ouverts : pratiques ralenties et dans le cadre de l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière la Cité internationale des arts confie à la réalisatrice et éditrice iranienne Shirin Barghnavard la mise en place d'un parcours d'ateliers d'artistes en résidence.
Mercredi 18 octobre 2023, Cité internatinale des arts, site du Marais, de 18h à 21h