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Bianca Argimon & Claire Luna

Side to Side #2 — Dialogues entre artistes et commissaires

Samedi 18 avril 2020, à 00h

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Mes dessins sont des masques que je n'ai pas à porter - Biance Argimón
 

Née en 1988, Bianca Argimón est espagnole et vit actuellement à Paris. Aux Beaux Arts de Paris, Jean-Michel Alberola est son chef d’atelier, puis il deviendra son mentor. Après l’école des Arts décoratifs et les ateliers de Sèvres, Argimón fait un échange à la Rhode Island School of design. Elle a travaillé la tapisserie dans la résidence Apiary en Lozère, et a été en résidence dans les manufactures de soie chez Hermès. La jeune artiste est lauréate de nombreux prix déjà, on peut citer le plus récent qui lui a été remis par Lafayette Anticipation à la Panacée lors de Drawing room 2018 – le salon du dessin contemporain de Montpellier. 

 

La dernière exposition individuelle de Bianca Argimón a été organisée par sa galerie parisienne, la galerie Mansart. Elle portait sur le concept d’anomie, un concept fondamental en sociologie, forgé par Emile Durkheim qui parle de l’absence de normes ou d'organisation stable et du désarroi qui en résulte chez l’individu. Son travail est actuellement exposé au MACVAL pour l’exposition collective Le vent se lève, une exposition qui aborde les relations que l’humanité entretient avec sa planète.

 

Pour finir d’introduire brièvement l’œuvre de Bianca Argimón, je citerais volontiers un extrait de l’entretien dans Roven intitulé 
Une dose de dessin en thérapie par Arnaud Fourrier. "L’art de Bianca Argimón n’est ingénu qu’à première vue. Comme un siphon, les couleurs […] de ses dessins et ses petites sculptures aspirent l’œil dans un tourbillon de situations ubuesques et d’objets impossibles où les figures humaines apparaissent comme des pions perdus dans un vaste bazar. Ce bazar nous est pourtant familier : un open space, une salle de sport ou encore une assemblée. […] [L’œuvre] de B.A. est traversée par un quotidien hyper médiatique […] qu’elle dessine comme d’autres riraient de manière compulsive. […]".

 

Claire Luna

 

Claire Luna

Critique d’art et commissaire d’exposition indépendante, Claire Luna s'intéresse particulièrement aux scènes non occidentales, elle est spécialiste de l’art d’Amérique latine moderne et contemporain. Après avoir mené ses recherches au Pérou, en Équateur et à New York, elle vit et travaille aujourd’hui à Paris. 

 

Elle est membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), du C-E-A (Association française des commissaires d’exposition) et responsable du développement Amérique latine pour YACI (plateforme de critique d’art internationale).

Présidente de l’association Attaches dont le dessein est de développer et d’intensifier les échanges artistiques entre la France et l’Amérique latine, Claire Luna est collaboratrice régulière de différentes revues spécialisées françaises (Artpress, Le quotidien de l’art ou la Revue du Collège de France) et étrangères (Artealdia International, Armotiv).

 

Les dernières expositions qu’elle a conçues portent sur la création contemporaine paraguayenne (Demande à la poussière et Chaco phantasma, 2019), la jeune scène artistique colombienne (Attaches, temps fort de l’année France/Colombie, 2017-2018) et le dessin contemporain en France (Le salon du dessin Grand-Parisien, 2017).

Bianca Argimón

Bianca Argimón est une artiste pluridisciplinaire franco-espagnole. Elle est lauréate des commission Arts Visuels de la Cité internationale des arts.

 

Inspirée par les écrits du sociologue Émile Durkheim, elle aborde avec ironie des sujets politiques sensibles tels que la digitalisation, la déstabilisation de l’économie financière ou l’intensification des conflits internationaux.

 

Bianca Argimón a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment au Palais de Tokyo (Paris, 2017), aux Magasins Généraux (Pantin, 2018) ou encore à la Maison Rouge (Paris, 2019). Actuellement exposée au MAC-VAL (Vitry-sur-Seine), elle prépare une exposition collective à l'Espace Emerige en juin et une exposition personnelle au centre culturel Jean Cocteau en octobre.

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