Ana Tamayo est une artiste visuelle d’origine colombienne, basée entre la France et la Colombie. Elle est diplômée d’un master d’Arts Plastiques spécialisé en Art Contemporain et Photographie.
Ana Tamayo crée des installations à partir de photographies, de vidéos et d’objets. Son œuvre aborde les sujets du féminisme et du contre-colonialisme. Aujourd’hui Ana Tamayo voudrait basculer vers une pratique plastique plus artisanale et salissante avec de la peinture naturelle et des objets en terre cuite.
En 2015, elle collabore avec la revue Jef Klak, fondée par un le collectif de critique sociale et d'expériences littéraires du même nom. Elle a également collaboré avec le collectif Les Scotcheuses autour du film collectif et artisanal No ouestern, inspiré de la ZAD de Notre Dame de Landes. Ana Tamayo collabore actuellement avec le CIPEI (Cercle permanent d’études indépendantes Mex-Br), une plateforme de contre-pédagogies.
En 2021, elle participe à la 65e sélection du Salon de Montrouge et y remporte le prix « Première publication » de l'édition Tribew. Les ministères de la Culture en France et en Colombie lui ont permis de bénéficier des bourses suivantes : « Nouveaux rapports au capital » en 2016 avec C3P, « Bourse de circulation nationale » en 2019 avec Plataforma Caníbal, la bourse de résidence de la ville de Saint-Denis à la Maison Jaune et la bourse « Jeunes Estivants » avec la DRAC de l’Est en 2021.
Son travail a fait l'objet d’une exposition personnelle au Micro-Centre d'art l'Eprouvette (Antlia, Paris, 2019), et à la Fondation d'Art Contemporain Casa Très Patios (Oikos, Medellín, 2016). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives notamment à la Cité internationale des arts (Attaches, Paris, 2017-2018), au CAC MMaintenant Synésthésie (Penser la photographie, des images et des formes, Saint-Denis, 2017) avec le collectif Diaph 8, au Mois de la Photo du Grand Paris (Alter, 6b à Saint-Denis, 2017) et au festival Off des Rencontres d'Arles en 2017.
Dans le cadre de son projet en cours, Constellation Queer, basé sur la science-fiction féministe, l’artiste s’intéresse à la mise en place de laboratoires collectifs et collaboratifs ancrés dans le corps et le territoire (rituels, danse, soin par les plantes, nourriture, écriture semi-consciente).